Cela implique un effort de pédagogie et de conviction. Je garde en mémoire le sommet de Copenhague, qui a rappelé à quel point il était difficile, même quand l'Union européenne est complètement d'accord, ce qui était le cas, d'obtenir des grandes puissances émergentes un engagement à la hauteur du rôle qui est désormais le leur dans l'économie mondiale, c'est-à-dire un cinquième du PIB mondial aujourd'hui pour les seuls BRIC et plus de 50 % d'ici à quinze ans.