Non, vous avez de beaux restes M. Mariton, mais vous êtes tout de même plus familier des francs issus de la réforme monétaire du général de Gaulle que des anciens francs !
Savez-vous ce que représente un million d'euros, monsieur le ministre ? Je ne sais pas si vous aimez les belles voitures, et je ne parle pas seulement des Porsche tranquilles, mais par exemple des Ferrari. Il est possible d'en acheter cinq avec un million d'euros. Ne trouvez-vous pas normal de payer l'impôt si l'on a de quoi acheter cinq Ferrari ? J'avoue que ça ne me choque pas. C'est pourquoi j'ai déposé un amendement identique à celui de notre collègue Chantal Brunel, non pas pour lui nuire, mais pour montrer que dès lors que l'on fréquente les Français qui vivent de leur travail – comment disait-il ? « ceux qui travaillent dur et qui se lèvent tôt » –, c'est une marque de respect que de placer les curseurs où il faut et non pas au niveau que vous proposez.