J'ai bien entendu le plaidoyer de Mme Mazetier, qui se plaignait de l'instauration de nouvelles taxes. Je lui renvoie la balle : dans quelques heures, nous soutiendrons, avec mon collègue Yves Vandewalle, un amendement qui tient compte des nouvelles réalités économiques, notamment en grande couronne, et qui vise à baisser les nouvelles taxes sur les bureaux en Île-de-France. J'espère donc que Mme Mazetier le votera.
Pour le reste, je suis cosignataire de l'amendement n° 35 , même si Gilles Carrez a présenté comme la merveille des merveilles une usine à gaz qui consiste à pratiquer des écrêtements tous les cent mille euros, entre 1,3 et 1,4 millions d'euros et au-delà de 3 millions… Franchement, monsieur le ministre, si l'on avait conservé le seuil des 800 000 euros, nous aurions facilité le travail des services fiscaux, sans être obligés d'embaucher de nouveaux génies de l'informatique et des finances, et nous aurions trouvé une solution pour minorer l'impact de la résidence principale de Mme Mazetier sur le calcul de son impôt !
Je propose donc à Mme Mazetier de voter l'amendement n° 35 , ainsi que l'amendement que nous défendrons avec Yves Vandewalle.