Je voudrais souligner l'intérêt de l'exposé des motifs de ces trois amendements et souligner qu'alors qu'aucun de leurs signataires n'est député de Paris, ils ont pointé la situation particulière des Parisiens, du fait de la flambée des prix de l'immobilier. Ces trois amendements ont également le mérite de rappeler la nécessité de cette règle de justice fiscale qu'est la progressivité.
Je regrette donc que la situation extrêmement tendue du logement à Paris n'ait pas frappé ces mêmes signataires lors de l'examen du projet de loi de finances rectificative pour 2010, à l'occasion duquel le Gouvernement a, entre autres éléments baroques, imposé aux Parisiens et aux Franciliens de nouvelles taxes, alors que ces populations sont confrontées à des prix de l'immobilier sans commune mesure avec ceux pratiqués sur le reste du territoire.
Mais puisque MM. Suguenot, Straumann, Tardy, Philippe Cochet, Lefranc, Philippe Armand Martin, Gatignol et Taugourdeau sont sensibles à cette question, je ne doute pas qu'ils seront également sensibles aux autres articles de ce projet de loi de finances rectificative qui concernent le logement, premier poste de dépense des Parisiens et des Franciliens, et qu'ils seront à nos côtés sur ces questions.