Monsieur le président, madame la ministre, messieurs les secrétaires d'État, mes chers collègues, les députés socialistes ont d'ores et déjà passé ce texte au crible d'une critique exigeante, je n'évoquerai donc qu'un seul des sujets qui nous intéressent ici.
Il y a des révolutions à ne pas manquer.
La société numérique a un besoin urgent de réseaux à très haut débit. Je n'en détaille pas les usages. Ce ne sont pas eux qui font débat. Un standard mondial autour de 100 mégabits semble se dessiner. Ce pourrait donc être un sujet de belle unanimité nationale et européenne. Pourtant, si l'on est lucide, il faut bien reconnaître que la France est en retard. Le rapport de Jacques Attali, qui, certes, n'a pas que des qualités – je parle du rapport, bien sûr (Sourires) – a diagnostiqué, sans être contredit, le retard français : la France est au quatorzième rang en Europe pour l'accès des ménages à l'Internet ; les entreprises investissent insuffisamment dans les technologies de l'information et de la communication – un rapport alarmant, et préventif peut-être, du secrétariat d'État à l'évaluation des politiques publiques conclut clairement que les entreprises françaises investissement beaucoup moins en ce domaine que celles des grands pays comparables – ;…