Le taux de chômage y est important, il est insupportable, mais je voudrais vous annoncer une bonne nouvelle, même s'il faut être prudent : ce taux de chômage est en diminution de 0,5 % (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR), ce qui veut dire que l'outre-mer est dans la tendance nationale.
Néanmoins, il faut agir, et ce à trois niveaux, car c'est, outre-mer, un sujet central et préoccupant.
Il faut d'abord soutenir le développement économique. Des dispositions ont ainsi été prises dans le cadre de la loi pour le développement économique de l'outre-mer afin de développer des productions agricoles – et cela marche. Nous l'avons fait notamment dans le secteur de l'élevage, ce qui a permis de créer, à La Réunion, 800 emplois, qui seront demain 1 600. Ce qui a été fait à La Réunion peut l'être en Guyane, notamment dans la filière du bois.
Il faut aussi soutenir la commande publique. Je vous rappelle à cet égard que la Guyane a bénéficié, au titre du plan de relance, de plus de 30 millions d'euros, ce qui a permis de soutenir l'activité du bâtiment.
Il faut enfin agir pour la jeunesse, vous avez raison, mais vous oubliez de dire que la Guyane relève du droit commun et qu'elle est concernée par les mesures qu'a prises Luc Chatel pour renforcer et encourager la formation des jeunes. En effet, le taux d'illettrisme étant particulièrement élevé en Guyane, il faut absolument que nous puissions mettre en oeuvre ces mesures. C'est ce que nous avons fait et nous allons continuer à le faire.