Je voudrais rappeler le contexte dans lequel s'inscrit ce débat. La majorité vient, une fois de plus, de pérenniser une énorme niche fiscale sur les oeuvres d'art, qui bénéficiera à quelques milliers de contribuables extrêmement fortunés. On a évoqué ici les détenteurs d'oeuvres d'art, mais à aucun moment n'ont été mentionnés les créateurs, qui sont les premières victimes de la spéculation, étouffés qu'ils sont par une masse d'argent qui vient gonfler artificiellement le marché de l'art, en particulier dans notre pays. C'est inacceptable du point de vue de la création, mais également compte tenu du contexte social. Aujourd'hui, en effet, les sujets de préoccupation dans nos circonscriptions ne sont pas l'impôt sur la fortune mais ce qui se passe dans les écoles, dans les collèges et à l'éducation nationale. Ce sont les fermetures de classes, la suppression d'options comme les options européennes.