Nous sommes là pour débattre, monsieur le président Ayrault. Puisque vous avancez des arguments, permettez-moi de les contester et d'essayer de les démonter méthodiquement, mais avec une certaine objectivité.
Bien sûr nous sortons 300 000 personnes de l'impôt de solidarité sur la fortune. C'est un choix assumé que nous faisons pour une raison très simple : en vingt ans, compte tenu de l'évolution du marché de l'immobilier, des gens ont été assujettis à l'ISF du seul fait qu'ils étaient propriétaires de leur résidence principale, sans que leurs revenus et leur situation personnelle aient changé.