Puisque vous êtes en train de lire le journal, monsieur Carrez, regardez le titre de l'article !
Tout cela est grotesque. Vous êtes dans la difficulté parce que vous êtes en train de commettre une faute lourde contre l'équité fiscale, et vous savez qu'elle vous coûtera cher électoralement. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Vos exclamations ne changeront rien à la réalité.
Quant à M. Chartier – j'ai bien compris, comme tout le monde, qu'il parlait de moi quand il évoquait un candidat à la présidence –, je ne lui répondrai pas parce que tout ce qui est excessif est insignifiant ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Un dernier point : j'ai vu circuler une photo où, paraît-il, je fais un doigt d'honneur au Premier ministre. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Je ne l'ai pas fait, et si mon geste a été interprété ainsi, j'en suis désolé. M. le président de l'Assemblée qui, lui, a regardé l'ensemble de la vidéo et avec qui j'en ai discuté, partage mon avis. Encore une fois, si mon attitude a pu choquer, j'en suis désolé. Que chacun sache que si j'ai quelque chose à dire à M. Fillon, cela ne sera pas par le biais d'un doigt d'honneur : je suis assez grand et j'ai suffisamment d'expérience pour lui dire ce que j'ai à lui dire sans faire de gestes inconvenants. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)