Vous proposez la suppression du bouclier fiscal, c'est donc que vous reconnaissez implicitement son effet pervers. Aujourd'hui, avec l'allègement de l'ISF, vous présentez un leurre financier et social. Faire passer le droit d'entrée de l'ISF à 1,3 million n'est pas compréhensible pour la plupart des Français. C'est une injure faite aux femmes qui travaillent à temps partiel, aux jeunes au chômage, aux chômeurs en fin de droits qui risquent de basculer demain dans la grande pauvreté.
Dans nos quartiers sensibles, dans nos communes, où près de 40 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, cette réforme est inacceptable et parfaitement indécente. C'est pourquoi nous demandons sa suppression. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)