Au début, nous étions un peu seuls et puis, au fil des semaines et des mois, notre avis sur cette mesure fiscale totalement injuste a rencontré un peu plus d'écho, au centre et à droite. Malgré tout, le chef suprême indiquait très clairement qu'il ne fallait pas faiblir et qu'il ne fallait pas pénaliser l'électorat pour lequel il avait beaucoup d'amitié. Mais à l'approche de 2012, la situation devient intenable. Le boulet fiscal est de plus en plus lourd à traîner. Il fallait donc le supprimer sans le supprimer et trouver des compensations.
La manipulation a été habile, le tour de magie exceptionnel. Vous avez exécuté une manoeuvre particulièrement astucieuse, sauf que personne n'en sera dupe. Tout le monde sait lire et compter et, au final, la manoeuvre ne rapportera peut-être pas autant sur le plan électoral que ce que vous escomptez. Tout simplement parce que ceux qui jugeront le plus sont ceux qui sont dans la difficulté aujourd'hui et que, pour eux, rien n'est fait. J'évoquais tout à l'heure les problèmes de santé, Bruno Le Roux a parlé des problèmes de sécurité, d'autres ont soulevé les problèmes de transport.