C'est le Président de la République qui a donné l'ordre à votre majorité de ne rien concéder. Il semble tabler sur quelques débauchages individuels dans l'opposition pour faire passer sa réforme. (Exclamations sur les mêmes bancs.) Je veux le mettre en garde contre une telle tentation. Trop de nos Constitutions sont mortes dans ces petites combinaisons qui déshonorent la politique et auxquelles les parlementaires socialistes ne se prêteront pas.
Ce que nous voulons, mes chers collègues, c'est réussir une réforme partagée, …