Monsieur le président, je voudrais, pour rassurer notre rapporteur général, lui indiquer qu'un regard attentif lui permettra de déceler que ce rouge est pigmenté de bleu… (Sourires.)
Trois observations sous forme de questions me viennent à l'esprit : de quelle réforme s'agit-il ? Sur quelle méthode repose-t-elle ? Quelle en est la portée ?
Je ne bouderai pas mon plaisir en affirmant que cette réforme renvoie avant tout à la suppression du bouclier fiscal, ce qui n'est pas rien. Nous étions quelques-uns à appeler de nos voeux une telle mesure car cet outil conçu avant la crise était de plus en plus mal perçu, du fait de son appellation même, mais aussi parce qu'il semblait exonérer de tout effort les contribuables susceptibles d'en consentir un.
À ce propos, je dois dire que je n'ai toujours pas compris si l'opposition était pour la suppression du bouclier fiscal ou pour son maintien. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)