Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, je ne m'étendrai pas sur l'économie générale de ce projet de loi de finances rectificative. Je m'associe aux observations émises par mes collègues du groupe SRC. Les critiques formulées à l'égard des insuffisances du projet de loi de finances initiale restent fondées.
C'est à l'ancien ministre de l'outre-mer ici présent, parfait connaisseur de ces territoires et de ces départements, ainsi qu'au ministre du budget qu'il est devenu, que je veux m'adresser, en évoquant trois mesures qui font mal à ces régions et trois promesses qui n'ont pas été tenues.
La première de ces mesures est l'article 7, qui crée une contribution exceptionnelle sur les profits des compagnies pétrolières, dont le produit attendu, d'environ 117 millions d'euros, servira à financer la revalorisation du barème kilométrique. Il s'agit en fait d'un cautère sur une jambe de bois, nous le savons bien. Nos régions ont déjà payé 175 millions aux compagnies pétrolières, pour tout dire à Total, puisqu'elles sont toutes filiales de cette compagnie.