Madame la députée, je tiens pour commencer à vous remercier pour votre engagement sur ce sujet, depuis de nombreuses années. Vous avez, au sein de la mission d'information qui vous a été confiée, accompli un travail absolument remarquable. Je salue également l'ensemble de vos collègues qui, depuis plusieurs mois, travaillent sur ce sujet difficile.
Vous avez rappelé le nombre de jeunes filles qui, chaque année, doivent subir une interruption volontaire de grossesse alors qu'elles sont mineures, ce qui les traumatise à vie. Bien sûr, la réponse est aussi l'éducation des familles, mais lorsqu'il n'y a pas cette présence des familles, vous l'avez souligné, il est très important que l'éducation nationale joue son rôle. Cela étant, nous devons le faire de manière globale, comme un accompagnement tout au long de la scolarité, à tous les âges, avec un véritable suivi et une dimension éducative.
Comment pouvons-nous apporter une réponse ?
D'abord, je rappelle que, depuis la loi de 2005, l'éducation à la santé et à la sexualité fait partie des différentes compétences du socle qu'il faut avoir acquis à la fin de la scolarité obligatoire. Cela a été généralisé dans l'ensemble des programmes dès le primaire et, de manière progressive, nous dispensons une éducation à la santé et à la sexualité.