Ma question s'adresse également à M. le ministre de l'éducation nationale.
Vous lancez aujourd'hui, pour 1,3 million d'euros, une grande campagne de communication pour tenter d'attirer des candidats vers le métier d'enseignant. Vous craignez le manque d'inscrits au concours, dites-vous. Mais si les candidats sont moitié moins nombreux en 2010 qu'en 2009, c'est bien parce vous n'avez cessé de décourager les vocations.
La prétendue revalorisation de début de carrière n'empêche pas les salaires de stagner après quinze ans d'exercice, très en dessous de la moyenne de l'OCDE, et par exemple très loin de ceux versés à leurs homologues anglais, allemands ou portugais.