Aujourd'hui, dans notre pays, nous sommes toujours récalcitrants, sans doute du fait d'une certaine inculture du télétravail et à cause du refus d'intégrer les nouvelles formes de management qu'il génère.
L'évolution passe par une réflexion sur les nouvelles formes de management, sur l'apparition et le développement des open-bureaux, dont une entreprise s'est fait la spécialité - je veux parler d'AOS Studley, qui a eu l'occasion d'intervenir notamment auprès de l'entreprise Renault. Il s'agit, pour l'essentiel, d'une généralisation de postes partagés avec un équipement informatique adapté, un pool dédié de salles de réunion accessibles à tous, conduisant à une économie minimum de 20 % des surfaces de bureaux et à une véritable intégration collective grâce aux TIC. Madame la secrétaire d'État, vous qui êtes spécialiste du Grenelle de l'environnement, vous connaissez l'intérêt du télétravail en la matière.
Je veux également mentionner les télécentres, que nous n'avons pas encore évoqués et qui peuvent constituer une réponse intéressante. La DATAR avait lancé, il y a trois ans, un appel à projet qui a, malheureusement, un peu « capoté ». Il existe 18 télécentres en France quand nous en espérions 100. Derrière le télécentre, il faut équiper et faire de l'accompagnement. Les cyberbases de la Caisse des dépôts et consignations me paraissent une bonne réponse en la matière.
Je veux également saluer l'entreprise Cisco, pionnière en matière de partage de données et de management ainsi que la formidable table surface de Microsoft – ce n'est pas de la publicité…