Nous intervenons au Brésil depuis 2007 pour un montant de 188 millions d'euros au travers de projets que nous peinons à mettre en oeuvre. Nous avons par ailleurs eu des problèmes avec un projet à Brasilia.
L'agriculture, qui est la condition du développement de l'Afrique subsaharienne, exige des infrastructures au premier rang desquelles l'électricité, domaine dans lequel nous accordons des prêts. En matière d'éducation et de santé, notre intervention se fait par le biais de subventions.
L'AFD doit incarner la vocation universelle de la diplomatie française en vertu de laquelle tous les pays sont importants sans toutefois tomber dans la dispersion. La présence française en matière d'aide publique au développement doit respecter un subtil équilibre : il me semble que nous y sommes parvenus dans le contrat d'objectifs et de moyens au terme de négociations longues et difficiles.
Fort de mon expérience, j'ai entrepris les actions rapides qui s'imposent dans les situations de dérapage des dépenses pour stabiliser les frais de fonctionnement de l'agence.