En 2010, la commission avait déjà reçu M. Dov Zerah peu avant sa nomination à la direction générale de l'AFD, et c'est tout naturellement qu'elle le reçoit de nouveau aujourd'hui pour dresser le bilan de sa première année d'exercice, d'autant plus que la situation internationale a été largement bouleversée depuis. Les révolutions arabes ont changé la donne, notamment en Tunisie – premier bénéficiaire des financements de l'Agence. De même, la crise ivoirienne et ses incidences régionales, la situation dans le Sahel, l'évolution encourageante de la Guinée ou encore la future partition du Soudan sont autant de facteurs qui auront des incidences sur l'activité de l'AFD et la géographie de ses interventions.
Dans le même temps, nos mécanismes d'aide ont beaucoup changé. Un document-cadre de stratégie qui détermine les orientations de notre politique de coopération pour les dix prochaines années a récemment été adopté pour la première fois. D'autre part, un projet de contrat d'objectifs et de moyens entre l'Etat et l'AFD a été élaboré et transmis à l'Assemblée nationale ; la commission l'a approuvé la semaine dernière à une large majorité, en exprimant le souhait unanime, sur proposition de la rapporteure, Mme Henriette Martinez, que les dividendes perçus soient répartis comme suit : un tiers pour l'Etat, un tiers pour les subventions accordées aux pays pauvres et un tiers pour le renforcement des fonds propres de l'Agence.
J'invite M. Dov Zerah à nous présenter un bilan de l'activité de l'Agence, avant de répondre aux questions de la commission.