Je partage le sentiment de mes collègues. D'après une enquête, lancée en mai 2011 dans ma région, 49 % des PME voient leurs relations avec les banques se dégrader. Les entreprises dénoncent des demandes de garanties personnelles de plus en plus fréquentes, des frais bancaires en augmentation, des demandes de renseignements très poussées, des refus de rééchelonner les dettes pour passer un cap difficile, y compris lorsque les chefs d'entreprise sont des partenaires de longue date et l'absence de communication. Par ailleurs, la dissymétrie des délais de paiement, qui persiste en dépit des efforts du législateur pour y mettre un terme, pénalise fortement les PME. Le secteur des pièces détachées automobiles, qui n'a pas été inclus dans le plan de sauvetage, est par exemple sinistré.