S'il faut se féliciter des mécanismes d'aide aux banques pendant la crise, celle-ci n'est pas encore terminée, et l'on constate pourtant une hausse des taux – qui restent, il est vrai, inférieurs à la moyenne européenne. Que ce soit à travers la situation de la trésorerie des PME ou le degré d'optimisme des chefs d'entreprise, qui a retrouvé son niveau d'avant la crise, les signes d'une reprise se dessinent. Quelles sont les PME qui profitent le plus de ce retour de l'activité ?
En matière de financement, entre les grands groupes et les petites entreprises, on constate qu'il y a toujours « deux poids, deux mesures » : les taux attribués aux premiers sont bien plus favorables. Les entreprises les plus innovantes, par exemple dans le domaine du respect de l'environnement, subissent bien souvent la frilosité des banques.