Au moment où la France assure la présidence du G8 et du G20, quelle est la place du développement durable dans les sommets internationaux ? Au début de l'année, vous avez réuni avec Joseph Stiglitz un groupe d'économistes pour évoquer avec le chef de l'État les priorités de la présidence française ; parmi les points évoqués figuraient la lutte contre le réchauffement climatique, l'aide au développement, la croissance verte et l'innovation. Pouvez-vous rappeler les propositions concrètes que vous avez formulées ?
Vous avez fait partie de la commission sur l'étude de la TVA sociale en 2007. Par ailleurs, dans ses travaux sur l'environnement, l'OFCE a consacré plusieurs études à la taxe carbone. Pourriez-vous nous présenter votre analyse de ces dispositifs controversés ?
Dans un entretien accordé en février dernier au magazine en ligne Capital.fr, sous le titre « Les politiques économiques menées actuellement conduisent à l'impasse », vous déclariez que, plutôt que de donner la priorité absolue à la réduction des déficits, la France et les autres pays européens devraient investir massivement dans des secteurs à fort potentiel – et vous citiez l'énergie. Pourriez-vous développer ce point de vue ?