Je vais essayer d'être bref, madame la présidente. Mais il se trouve que j'ai été interpellé, de sorte que je ne peux pas ne pas répondre.
M. le rapporteur a rappelé que j'avais voté le texte en première lecture. Oui, et j'étais minoritaire au sein de mon groupe ; j'ai le courage de mes opinions. C'était, dans mon esprit, un signe de bonne volonté. Et je pensais que la discussion se poursuivrait dans le même esprit de respect mutuel. C'est dans cet esprit, M. le rapporteur le sait bien, que j'ai défendu mes positions depuis 2005, et même un peu avant. Je pense en effet que les débats de cette nature méritent que l'on prenne de la hauteur, et que l'on ne se réfugie pas derrière des positions partisanes.
J'avoue que j'ai été agréablement surpris par l'évolution que le Sénat a donnée au texte. Mais aujourd'hui nous sommes dans la régression.