…en expliquant que l'embryon est bien le début d'une vie humaine. Sur cet article, la cohérence est donc de notre côté. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Cela soulève une question, à tel point que certains qui ont cosigné des amendements à mes côtés sont pour le transfert post-mortem, estimant qu'il vaut mieux que ces embryons aient un avenir.
La réponse que je propose n'est pas pleinement satisfaisante, mais elle repose sur une notion qui permet d'avancer quelque peu : la notion d'acharnement. On ne peut pas vouloir la vie à tout prix, même en fin de vie, M. le rapporteur le sait bien. De même que l'acharnement existe en fin de vie, on peut se demander si cette notion n'est pas aussi utilisable en début de vie.
Je finirai avec l'interpellation deM. Gaëtan Gorce à propos de notre libéralisme – quoique je ne me sente pas du tout libéral en matière de bioéthique…