Vous ne pouvez pas aborder autrement les choses. Sinon, vous n'êtes pas dans la logique.
Je conçois que cela vous embarrasse, parce que vous avez accepté un certain nombre d'avancées et que vous ne pouvez pas concevoir celle sur le seuil duquel vous êtes.
À cela s'ajoute – c'est là que je me distinguerai du président de la commission – la question de savoir, si l'on veut supprimer la discrimination, ce qu'il advient de la discrimination à l'encontre d'un couple constitué de deux hommes. Si nous autorisons la possibilité pour un couple homosexuel composé de femmes d'avoir un enfant, comment faire pour un couple composé de deux hommes ? Nous voyons bien la relativité des principes. (Murmures sur les bancs du groupe UMP.)
Je suis désolé de susciter des réactions de cette nature ; j'essaie simplement de poursuivre comme vous l'avez fait, un raisonnement. Je pense qu'il a autant de valeur et qu'il doit avoir les mêmes possibilités d'être exprimé que ceux que j'ai entendus jusqu'ici.