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Intervention de Philippe Gosselin

Réunion du 25 mai 2011 à 15h00
Bioéthique — Article 19 a, amendements 18 83

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Je ne dirai que quelques mots dans ce débat que l'on n'attendait pas nécessairement sur un tel sujet.

Nous sommes tous d'accord pour constater un manque de dons, nous l'avons dit hier soir à propos des organes ou du sang. La problématique du don en France rend manifeste la nécessité d'informer, de sensibiliser, de communiquer encore et encore, et de ne pas se contenter d'évoquer la question dans cet hémicycle. Il faut s'assurer, à longueur d'année, que l'information est diffusée grâce à de grandes campagnes ou bien des campagnes plus ciblées en fonction des publics que l'on vise. Je le réaffirme encore et à nouveau.

S'agissant de la condition d'être soi-même parent, j'abonde dans le sens des propos qui viennent d'être tenus. Les deux arguments peuvent d'ailleurs s'additionner. C'est aussi d'une certaine façon préserver l'avenir.

Dernier point, s'agissant de la contrepartie, je rappelle le principe d'indisponibilité du corps humain énoncé à l'article 16 du code civil. Il implique, nous l'avons dit et redit, gratuité et anonymat du don. Il serait prudent de s'en tenir à ces notions gravées dans le marbre, qui ne souffrent aujourd'hui aucune exception. Si nous commencions à entrouvrir la porte, c'est le modèle français qui en subirait les conséquences. Or je crois que ce modèle a vraiment de l'avenir. Halte à la marchandisation ! Le corps n'est pas à vendre, le corps n'est pas une marchandise ; ce débat nous donne l'occasion de le rappeler. (« Très bien ! » sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

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