Vous nous proposez maintenant des mesures incohérentes et incompréhensibles pour la plupart de nos concitoyens, s'agissant du démontage ou non des panneaux annonçant les radars ou de l'installation de radars pédagogiques.
Qui faut-il croire, entre votre ministre de l'intérieur et vous-même ? Dans un domaine aussi sensible que la sécurité routière, aucun lobby, aucune démagogie électorale ne doivent guider notre action. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC. –Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Vos hésitations, vos atermoiements contribuent à affaiblir, et même à déstabiliser, la politique de sécurité routière de notre pays, qui faisait pourtant consensus entre nous. Si nous avons besoin d'une prévention accrue et d'une répression renforcée, il nous faut également réfléchir à la conception de la voiture du futur que préparent nos industriels. Nulle part, vous n'abordez cette question.
Monsieur le Premier ministre, il n'y a pas de fatalité à l'échec. Si vous ne prenez pas rapidement les mesures adéquates et cohérentes, l'objectif de moins de 3 000 morts sur les routes en 2012 ne pourra pas être atteint. Votre responsabilité politique et personnelle est immense. Je vous demande de clarifier votre démarche en matière de sécurité routière…