L'examen en seconde lecture de ce texte indispensable montre tout l'intérêt de la navette entre les assemblées et me fait regretter que cette procédure ne s'applique pas à un plus grand nombre de textes. (Approbation sur plusieurs bancs du groupe SRC.)
La principale disposition en discussion reste la recherche sur les embryons. Le paradoxe veut qu'un consensus relatif se dégage sur les conditions de cette recherche – d'une part sur l'existence d'un enjeu médical majeur, de l'autre sur l'impossibilité de faire appel à des moyens de recherche de substitution –, mais que nous divergions sur la valeur de l'embryon humain.
Je conçois tout à fait que pour certains l'idée de porter une atteinte quelconque à l'embryon mette en cause le principe fondamental du respect de la vie. Je formulerai à ce sujet trois remarques. D'abord, biologiquement, un grand nombre d'embryons, parce que surnuméraires, ne sont pas destinés à survivre.