Monsieur Roatta, les principes qui guident notre politique étrangère et notre intérêt bien compris nous commandent d'accompagner l'immense mouvement populaire qui traverse le Maghreb et va jusqu'au Moyen-Orient.
Il convient d'abord d'agir à court terme, car la transition démocratique qui se prépare dans certains de ces pays pourrait être compromise par les difficultés économiques qui s'accumulent, ne serait-ce que par la chute spectaculaire du tourisme. C'est la raison pour laquelle le Président de la République a souhaité inviter lors de la réunion du G8 à Deauville, la Tunisie et l'Égypte, pour mobiliser les pays les plus riches dans un plan d'action concret au profit de ces deux pays.