Ma question s'adresse à M. le secrétaire d'État chargé des transports, Thierry Mariani. J'y associe mon collègue Dino Cinieri.
Il y plus d'un mois, aux côtés du directeur du bureau d'enquêtes et d'analyses, vous avez, monsieur le secrétaire d'État, dévoilé les premières images des débris localisés de l'épave de l'Airbus AF 447 englouti le 1er juin 2009 dans l'Atlantique. Cette découverte donnait enfin l'espoir de trouver des réponses à la question des causes du crash du vol Rio-Paris.
La semaine dernière, après deux années de recherche de l'épave et de spéculations du milieu aéronautique, l'arrivée des boîtes noires à Paris a enfin ouvert aux familles des victimes la perspective de découvrir la vérité.
À la suite des opérations d'ouverture, d'extraction et de nettoyage des cartes mémoire des enregistreurs de vol, les données ont pu être lues au cours du week-end par les enquêteurs du BEA. Selon l'édition de ce matin d'un quotidien, les premiers éléments obtenus dans les boîtes noires de l'Airbus mettraient le constructeur aéronautique européen hors de cause.
Monsieur le secrétaire d'État, pouvez-vous nous donner des éléments complémentaires sur la lecture de ces boîtes noires ? En outre, quels moyens reste-t-il à mettre en oeuvre pour que les familles des victimes puissent enfin retrouver les corps, conformément au désir qu'elles ont exprimé ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)