Les négociations annuelles sur les salaires n'ont jamais été aussi développées que depuis l'adoption de la loi Larcher, notamment. Elles se tiennent dans huit à neuf branches sur dix et jamais auparavant elles n'avaient eu lieu aussi systématiquement.
Quant à la défense du pouvoir d'achat, elle passe d'abord par l'emploi car il y a toujours plus d'argent sur une fiche de paie que sur un bulletin d'allocation. Or, comme c'est le cas dans votre département monsieur Vidalies, le taux de chômage baisse depuis le début de l'année et l'emploi des jeunes s'améliore depuis plusieurs mois. C'est le premier soutien au pouvoir d'achat.
Autre manière de soutenir le pouvoir d'achat : les textes sur l'intéressement et la participation que nous avons adoptés ont permis la distribution supplémentaire de 1,8 milliard d'euros aux salariés.
La prime que nous avons annoncée vous gêne parce que vous avez compris que les Français y sont très largement favorables.