La démocratisation de l'accès à la culture est un enjeu majeur. Personnellement, j'aurais souhaité que l'on prenne davantage en considération le citoyen et que l'on s'interroge sur sa place et son implication dans le dispositif : les meilleurs ambassadeurs sont ceux qui se trouvent au plus près des infrastructures existantes.
Vous avez suggéré que l'on ouvre nos bâtiments à d'autres manifestations. C'est une façon d'associer l'événementiel à la stratégie culturelle. J'y suis tout à fait favorable, d'autant que j'ai pu en apprécier les résultats très positifs à l'occasion de « Lille 2004 », événement auquel tous les partenaires ont été associés, de Lille à la Belgique et de Lille à l'extrémité sud du département. Le fait d'avoir intégré tous ces territoires dans une telle manifestation a créé une véritable dynamique, à la fois culturelle et touristique.
L'éducation nationale a un rôle à jouer dans la valorisation de notre patrimoine. Il faut donc mener une politique d'accompagnement dans les écoles. Mais il faut aussi désenclaver certains lieux, qui n'ont pas toujours accès à internet.
Concernant la filière touristique, j'aimerais enfin savoir comment vous envisagez le partenariat de proximité, notamment avec les offices du tourisme, les comités départementaux et régionaux du tourisme, les syndicats d'initiative. Nous nous sommes en effet aperçus que ceux qui sont en charge du développement touristique au niveau territorial ne savent pas toujours ce qu'il y a à voir à proximité des lieux d'accueil ou d'hébergement.