Je tiens tout d'abord à témoigner du grand sens des responsabilités de la profession. Je rappelle que la France est le deuxième pays maritime du monde en termes de zone économique exclusive : c'est dire l'avenir du secteur. J'ajoute que les poissons et les algues représentent des enjeux colossaux pour l'alimentation de la population mondiale. Mais entre la pêche hauturière, la pêche minotière, la pêche côtière, il va falloir décider ce que l'on privilégie, eu égard à la ressource.
S'agissant de la PCP, nous sommes assez unanimement, en France, peu favorables aux quotas individuels transférables. Mais surtout, il paraît clair qu'il ne faut pas des quotas annuels, mais des quotas pluriannuels, sur lesquels il soit possible de fonder les décisions d'investissement. En ce qui concerne la part des quotas qui n'est pas pêchée, quelle solution proposez-vous ? Enfin, il faut s'interroger sur la pêche estuarienne, notamment des civelles.