Il me paraît important de souligner comme vous l'avez fait que le secteur de la pêche, qui connaît des difficultés, rémunère ses hommes. De même, face aux difficultés de l'artisanat, on avait fini par comprendre qu'il fallait mettre en avant ses valeurs. De même aussi, dans l'agriculture, il faudrait dire parfois ce qui va bien. Le métier de pêcheur est incontestablement dur et difficile, mais en compensation, les rémunérations sont assez bonnes.
La non-réalisation de nos quotas s'accompagne d'un non-renouvellement de la flotte. Pourquoi cette apparente incohérence ? La Commission européenne ne fait-elle pas en réalité le choix d'interdire le renouvellement des bateaux et, en même temps, de maintenir des quotas assez hauts dont elle sait qu'ils ne pourront pas être réalisés ? Il me semble que nous ne nous trouvons pas dans cette situation par hasard.