Je remercie moi aussi notre président d'avoir organisé cette audition.
Comme Mme Le Loch, je déplore la conception libérale de l'économie de la pêche en Europe, que traduit le projet de quotas individuels et transférables.
Comment aider l'investissement dans les nouveaux bateaux sans encourir les foudres de l'Union européenne et en faisant en sorte qu'il serve les intérêts des régions et territoires ? Il ne s'agit pas d'aider des investissements « venant d'ailleurs », mais d'investir dans une filière de pêche régionale.
Je m'interroge aussi sur l'accroissement des activités d'élevage de poissons. En tant qu'élu de Haute-Normandie, j'ai été sollicité par des candidats à l'exploitation de grandes fermes d'élevage. Quelle est votre position à ce sujet ?
Que pensez-vous de l'éolien off-shore et de ses éventuelles incidences sur le maintien ou le développement de la pêche ?
Enfin, comment analysez-vous l'importance de la « pêche du dimanche », pratiquée par des vacanciers mais aussi par des ressortissants du littoral, officiellement pour leurs besoins personnels ? Il y a cinquante ans, dans la région de Bréhat, nous allions ainsi ramasser des ormeaux ; et vous avez vous-même évoqué la pêche sous-marine de coquilles Saint-Jacques. Considérez-vous comme certains marins pêcheurs que cette pêche du dimanche leur fait une concurrence déloyale ?