Cette audition sera consacrée à l'actualité internationale, particulièrement riche en ce moment, et à la politique étrangère de la France, très active sur presque tous les fronts ouverts au cours des derniers mois. Notre pays est ainsi en première ligne en Libye et en Côte d'Ivoire et demeure engagé en Afghanistan.
De façon plus générale, la diplomatie française est confrontée à l'effervescence qui s'est emparée de la quasi-totalité des pays arabes depuis le début de l'année. Aucun régime n'échappera à la nécessité de répondre à la demande de réforme et de démocratie. Les pays d'Afrique du Nord, avec lesquels nous entretenons des relations privilégiées, sont particulièrement concernés.
Ces événements ont déjà des conséquences importantes sur les relations israélo-palestiniennes : on peut considérer que la signature, au Caire, d'un accord entre le Fatah et le Hamas sur la formation d'un gouvernement transitoire est une conséquence directe, majeure, de ce « printemps arabe ».
La mort d'Oussama Ben Laden constitue, par ailleurs, une victoire importante dans la lutte contre le terrorisme. Il convient d'évaluer ses conséquences potentielles sur l'avenir d'Al-Qaida et sur le risque terroriste.
Je vous propose, monsieur le ministre, de vous exprimer sur les principaux sujets d'actualité, après quoi nous en viendrons aux questions des membres de la Commission.