Monsieur Le Bouillonnec, l'agenda des membres du Gouvernement explique l'organisation de nos travaux de ce matin.
Cet après-midi, aucun des autres cinq vice-présidents, qu'ils soient membres de la majorité ou de l'opposition, ne pouvait être parmi nous. L'alternative était donc soit de réunir l'Assemblée entre quinze et dix-huit heures sous ma présidence, soit de ne pas siéger ce jeudi. Le président de l'Assemblée nationale, informé de cette situation – j'en ai encore discuté avec lui au téléphone il y a deux jours –, a décidé que nous siégerions.
Si chacun avait respecté son temps de parole – ce n'est déjà pas le cas, et je me refuse à exercer une contrainte excessive en la matière – nous en avions, au total, pour environ trois heures ou trois heures dix. À l'issue des premières interventions, je constate que nous ne tiendrons pas ces délais. En conséquence, nous poursuivrons nos travaux tant que nous le pourrons et, le président de l'Assemblée étant informé de votre réclamation, vous aurez une réponse avant que je ne lève la séance à dix-huit heures – à moins qu'un vice-président puisse me relayer.