J'aimerais, en quelques mots, faire écho aux différentes interventions.
Je voudrais d'abord remercier tous ceux qui – comme je l'avais fait moi-même – ont souligné l'importance de l'activité législative de ces dernières années en matière de chasse, laquelle témoigne de l'attention que l'Assemblée porte à ce sujet. Jean-Pierre Dufau en a parlé et Germinal Peiro a salué au passage les importantes évolutions du monde rural. Ces évolutions commandent une adaptation de la loi, dont votre rapporteur Jérôme Bignon, auteur de cette proposition de loi, a pris le parti.
Nombre d'entre vous ont insisté sur l'importance de la reconnaissance du rôle des chasseurs en matière de biodiversité : Charles de La Verpillière, Catherine Quéré, Sylvia Pinel, Patrice Martin-Lalande, Jean-Pierre Nicolas, Gérard Menuel, Stéphane Demilly, André Chassaigne, Daniel Fasquelle.
En effet, au travers de leur action quotidienne, et même s'il existe des différences suivant les milieux, les cultures ou les départements, beaucoup de chasseurs participent de la préservation des écosystèmes. Lors des états généraux de la chasse, j'avais pu faire part de cette conviction à tous ceux d'entre vous qui étaient présents.
À ce propos, j'espère que les chasseurs adhéreront rapidement à la stratégie nationale pour la biodiversité que je dévoilerai la semaine prochaine – je vous appelle à relayer ce message. J'y verrais une nouvelle preuve de cette alliance possible entre le monde de la protection de l'environnement et le monde de la chasse, au profit de la biodiversité.
De nombreux orateurs, à l'instar de Stéphane Demilly, Jean-Paul Chanteguet et Michel Raison, ont insisté sur la nécessité d'accueillir de nouveaux chasseurs. J'y souscris car je ne crois pas que nous puissions gérer nos espèces sur les territoires ruraux sans la présence des chasseurs, sauf à reconstruire des équilibres différents. Sur certains territoires, les chasseurs sont actuellement les garants d'un équilibre agro-sylvo-cynégétique.