Nous avons donc besoin de l'équilibre fourni par les chasseurs, non seulement sur le plan économique, mais aussi sur le plan environnemental.
Rappelons quelques actions menées en matière de biodiversité. Dans les différents départements, après l'apparition des jachères, on a beaucoup travaillé sur les fameuses jachères fleuries. Une orientation importante a été prise alors, dans le cadre des relations entre chasseurs et agriculteurs, pour l'entretien de la nature, et, même après que les jachères ont disparu, le pli était pris : il y a toujours des accords sur un certain nombre de terrains, soit pour y semer quelques champs de maïs afin que les sangliers viennent s'y amuser, soit pour y semer d'autres jachères fleuries. C'est cela aussi, l'utilité des chasseurs.
C'est pourquoi les évolutions que comporte cette proposition de loi seront très positives pour ce que j'appellerai « le plus vieux métier du monde » (Sourires) : avant de se reproduire, il fallait se nourrir. J'encourage tous les collègues a voté ce texte pour soutenir le plus vieux métier du monde. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)