Par ailleurs, chaque poste fixe à partir duquel la chasse de nuit au gibier d'eau sera pratiquée doit impérativement être doté d'un carnet de prélèvement. Il s'agit là d'un outil particulièrement précieux qui permettra de mesurer et d'apprécier la réalité des prélèvements opérés et devrait donc être de nature à rassurer ceux qui redoutent des prélèvements excessifs. Si des abus étaient constatés, la fédération départementale des chasseurs – son président en a publiquement pris l'engagement – a indiqué qu'elle serait en mesure de contrôler et de limiter les prélèvements, dans le cadre du schéma départemental de gestion cynégétique, avec notamment l'institution d'un plan de gestion cynégétique « gibier d'eau », voire, si nécessaire, la mise en place d'un prélèvement maximal autorisé, comme le code de l'environnement en prévoit la possibilité.
Je voudrais donc, madame la ministre, dire ma stupéfaction face à l'amendement de suppression proposé par le Gouvernement, dont l'exposé des motifs ne présente pas du tout une analyse objective de la situation en Vendée mais se borne à reprendre mot pour mot les arguments antichasse communiqués à vos services par les Verts de Vendée, et notamment par M. Hélary, pour ne pas le nommer.
Cette amendement ne reposant sur aucun fondement objectif, je vous demande, madame la ministre, de le retirer. Si vous ne le faite pas, j'appellerai mes collègues de la majorité à ne pas le voter.