Cette proposition de loi s'inscrit très modestement dans la lignée des nombreux textes qui, depuis la loi Verdeille de 1964, ont jalonné l'histoire législative de la chasse. Très modestement, disais-je, car ce texte contient des mesures hétérogènes, raison pour laquelle il ne peut être qualifié de « Loi chasse » et porte un titre un peu bizarre.
Je remercie tous les collègues, sur tous les bancs, qui, en commission, par leurs amendements et leurs interventions, ont critiqué, complété et modifié cette proposition de loi pour la rendre, somme toute, beaucoup plus riche qu'elle n'était à l'origine. Pour le rapporteur que je suis, ce texte paraît cohérent avec le travail de fond, fait de dialogue et d'écoute, engagé depuis plusieurs années sur ce sujet. Dans l'exposé des motifs de la proposition de loi, j'écrivais – pardonnez-moi de me citer : « La cristallisation de l'opposition entre ruraux et urbains, ou plus encore entre chasseurs et protecteurs n'est pas une solution républicaine. »