Mais là, nous sombrons dans le registre politicien et nous ne sommes plus sur le fond car, sur le fond, nous étions tombés d'accord en commission. Vous ne pouvez pas voter « oui » en commission et « non » en séance publique, sous prétexte que M. Bové vous surveille, monsieur Ayrault ! Je sais qu'il est votre allié mais, tout de même, faites preuve d'un peu d'autonomie ! Assumez-vous ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Dès lors, les choses sont simples. Parmi les parlementaires, il y a ceux qui votent ce texte pour s'opposer clairement à la technique de fracturation hydraulique avec tous les risques qu'elle comporte, et c'est la position que nous choisissons. Nous estimons que nous n'avons pas suffisamment de connaissances, qu'il y a trop de risques.