Monsieur le président, monsieur le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration, mes chers collègues, le projet de loi relatif à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité est un texte important pour notre pays. Au terme des nombreux débats à l'Assemblée nationale, au Sénat puis au sein de la commission mixte paritaire, il apparaît cohérent et équilibré. Il permet de rendre la politique d'immigration menée par la France plus efficace, en conditionnant la naturalisation à la signature d'une charte des droits et devoirs, en facilitant la création de zones d'attente temporaires ou encore en allongeant de trente-deux à quarante-cinq jours la durée maximale de la rétention administrative, qui, je le rappelle, demeurera encore la plus faible d'Europe.
Pendant les différents débats, nos collègues du parti socialiste se sont plu à vanter la sagesse du Sénat, puis ont dit tout le contraire après la commission mixte paritaire.