Monsieur le député, une formule ne peut à elle seule résumer une politique. Il peut m'arriver de le faire ; encore faut-il que, derrière, l'argumentation soit solide. La vôtre, me semble-t-il, est extraordinairement faible. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Permettez-moi tout d'abord de rebondir sur l'affaire du bouclier fiscal. Le bouclier, c'est votre création. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) C'est Michel Rocard, aux affaires, qui, dans un éclair de lucidité, s'est dit qu'en recréant l'ISF et avec un taux marginal à 1,8, l'impôt allait devenir spoliateur et qu'il fallait mettre en place un plafonnement. Ensuite, le bouclier a évolué et nous sommes arrivés aujourd'hui à une situation qui nécessite d'être modifiée, dans un objectif de justice fiscale et sociale, et de compétitivité.
S'agissant du Conseil des prélèvements obligatoires, c'est la deuxième erreur que je me permets de pointer,…