Le rapport retrace les grandes étapes des relations franco-britanniques en matière de défense.
Comme je l'ai rappelé tout à l'heure, plusieurs accords ont été signés à la fin de l'année 2010 entre la France et le Royaume-Uni. Le traité que nous examinons aujourd'hui s'inscrit donc dans un cadre plus large visant à développer considérablement les coopérations entre les deux pays aux plans opérationnel et industriel.
Les accords de novembre prévoient par exemple de mieux partager nos capacités aéronavales y compris par la présence de militaires britanniques sur le porte-avions Charles de Gaulle. Je note également que le Royaume-Uni a prévu que ses futurs porte-avions seront équipés de catapultes, ce qui assure une parfaite interopérabilité avec les avions français.
D'autres axes de progrès ont été identifiés, qu'il s'agisse des sous-marins, de la guerre contre les mines maritimes ou des drones. J'ajoute qu'un corps expéditionnaire commun devrait être constitué. Vous le constatez, le champ de la coopération est large avec des avancées très significatives.