Pour le moment, il ne s'agit que de mettre en commun une installation tournée vers l'analyse et le développement de la phase initiale des armes et non de leur partie strictement nucléaire. Comme je l'ai indiqué, la coopération s'engage pour des raisons budgétaires et de calendrier, mais aussi dans le but de maintenir le niveau de performances et de connaissances des deux côtés.
D'autres rapprochements sont toutefois envisageables : le traité est conclu pour une durée de 50 ans, et si l'article 2 prévoit que les résultats resteront sous la souveraineté de chaque pays, il n'interdit pas d'éventuels échanges volontaires d'information, exception faite du volet industriel. Les Britanniques ont réaffirmé leur souhait que les missiles Trident continuent à équiper leurs sous-marins, y compris ceux de nouvelle génération.