Je vous remercie. Le suppléant de Mme Olivier-Coupeau, M. Gwendal Rouillard, siégera au sein de notre commission.
Je salue par ailleurs le retour de Michel Sordi qui a été souffrant pendant longtemps et que nous retrouvons avec plaisir.
L'ordre du jour appelle l'examen pour avis du projet de loi, adopté par le Sénat, autorisant la ratification du traité entre la République française et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du nord relatif à des installations radiographiques et hydrodymaniques communes. Le texte a été examiné la semaine dernière au fond par la commission des affaires étrangères.
Ce traité vise à construire des installations communes permettant d'effectuer des simulations d'essais pour notre dissuasion nucléaire.
Une telle initiative touche un domaine particulièrement sensible et il m'a semblé indispensable que notre commission se saisisse pour avis, en complément du suivi assuré par le groupe de travail franco-britannique qui se réunira le 7 juillet prochain.
En premier lieu, je crois qu'il sera utile que notre rapporteur, Marc Joulaud, nous éclaire sur les détails très techniques du traité, afin que nous comprenions l'utilité des installations concernées pour notre pays.
Ensuite, nous voudrions être rassurés : ce projet ne risque-t-il pas d'écorner notre indépendance dans un domaine de souveraineté par excellence ?
Enfin, cette coopération pourrait-elle être le prélude à une coopération plus forte en la matière ? Ou bien la relation spéciale unissant le Royaume-Uni aux États-Unis continuera-t-elle de primer ? Serait-il par exemple envisageable que les Britanniques acquièrent des vecteurs pour la dissuasion nucléaire non plus auprès des Américains mais des Français ?