Je me réjouis que l'article 13 de la Constitution nous permette d'émettre un avis sur votre nomination.
Vous avez évoqué le classement de Shanghai, qui est un véritable thermomètre intellectuel. Certains disaient à cet égard que l'on assistait à une fuite de nos chercheurs à l'étranger : je ne suis pas sûr que ceux-ci soient plus nombreux à l'intérieur de nos frontières qu'à l'extérieur.
Quel est votre avis sur les PRES et les fondations qui se mettent en place ? Faut-il les encourager, les regrouper, sachant que différents types de financement, de haute technologie notamment, les favorisent ?
Des recherches sont réalisées partout, dans les universités, les grandes écoles, au CNRS, au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), voire dans les écoles de commerce. Mais dans l'enseignement supérieur, certaines formations aux concours exigent un mémoire de recherche, ce qui pose la question de savoir si l'on ne dévalorise pas ainsi la recherche au profit des concours. Se pose également le problème de la recherche fondamentale appliquée, de même que celui des relations entre les maîtres de conférences et les professeurs agrégés détachés à l'université (PRAG) et de leurs plans de carrière dans le cadre de l'université.
Quelle est enfin votre position sur le rôle de l'Agence à l'égard de la recherche transfrontalière, la Franche-Comté ayant par exemple une frontière de près de 200 kilomètres avec la Suisse ?