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Intervention de Olivier Jardé

Réunion du 4 mai 2011 à 9h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Jardé :

L'enseignement supérieur et la recherche sont des domaines très importants pour l'avenir de notre pays, d'autant plus après la crise économique internationale que nous avons connue.

Or, l'université et la recherche françaises doivent changer : elles sont en train de le faire ; leur évaluation est primordiale à cet égard.

La complémentarité, voire la rivalité, entre nos écoles d'ingénieurs, qui prodiguent une formation professionnelle exceptionnelle, et nos universités, où se fait la recherche, est une spécificité française : comment doit-elle évoluer ? Des passerelles sont-elles envisageables ? Comment les évaluer, sachant qu'il ne faut pas « casser » la dynamique des petits groupes que constituent les écoles ?

Notre recherche publique est de bon niveau, mais elle n'est pas totalement valorisée : chaque université a un petit service de valorisation. Comment pensez-vous évaluer la recherche publique ? Une mutualisation entre les différents services de recherche publique est-elle envisageable ? Qu'en est-il notamment de la question des co-brevets, dont les applications pratiques soulèvent parfois des difficultés ?

On constate par ailleurs l'échec de nombreux étudiants, dont beaucoup de bon niveau, en fin de première année universitaire. Nous avons oeuvré à l'Assemblée nationale pour créer des passerelles et permettre des réorientations : comment lutter contre ces échecs ?

Les PRES évoluent, ce qui est bien – la loi leur a récemment donné la possibilité de délivrer des diplômes nationaux – : leurs conseils d'administration ne doivent-ils pas être évalués et donner lieu à certaines modifications ?

S'agissant des grands organismes de recherche, la solution tendant à garder le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en créant des interfaces et des Alliances est une bonne chose : les chercheurs ont des feuilles de route et l'organisation verticale du centre donne satisfaction. On sait que l'imagerie par résonance magnétique (IRM) n'a pas été découverte pour faire de l'imagerie, ni le laser pour donner lieu à des applications ophtalmologiques, ce qui montre le caractère essentiel de ces interfaces et alliances : comment entendez-vous les évaluer ?

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