Sans retracer toute l'histoire de la filière laitière, je rappellerai que nous faisions face à des « montagnes » de poudre de lait et de beurre au début des années 1980, jusqu'à ce qu'un ministre courageux accepte en 1984 l'institution de quotas, comme dans les autres États membres. Ces quotas ont été très décriés, et certains d'entre nous – je n'en étais pas – sont allés manifester contre eux avec beaucoup de vivacité, voire de violence. Les mêmes parfois ont ensuite demandé qu'on n'y touche pas…
Nous devons maintenant prendre acte du fait que les quotas vont être abandonnés, avec l'accord du Gouvernement français – le rapporteur fait la part un peu trop belle à celui-ci en indiquant que notre pays a voté contre. Je crois savoir que cet abandon a été approuvé à l'unanimité…